ARCHIVES 2010
20 Novembre 2010 : SUPER LOTO
"Samedi 20 novembre 2010, à la salle polyvalente de Jouarre pour passer un moment sympathique et convivial, 210 personnes environ ont participé au deuxième Loto organisé par l'Association « Jouarre à l'Affiche ». Une soirée agréable, dans la bonne humeur : de nombreux beaux lots ont été gagnés (dont le téléviseur gagné par Mme Dubois de Meaux, lave-linge, sèche-linge, vélo, appareils photo etc...)
Un succès que cette Association a prévu de réorganiser l'année prochaine, nouvelle qui a réjoui ses participants."
La Libération de Jouarre : 25 juin 1944
Le 25 août 1944, Jouarre a été libéré par les Canadiens qui sont arrivés par la route de Coulommiers.
Au même moment, les Américains conduit par le Général Patton entraient dans Jouarre en passant par la voute de l’Abbaye. Ils arrivaient de Sézanne.
Ce même jour, les allemands se préparaient à faire sauter le Pont de la Ferte-sous-Jouarre. Apprenant que les alliés étaient à Jouarre, ils se sont sauvés vers Montmirail. C’est ainsi que le Pont de la Ferté a été épargné
La Fête des Voisins 2010- une grande réussite !
Une grande réussite encore cette année ! La Fête des Voisins a réuni
de nombreuses personnes dans les rues de Jouarre, pour le verre de
l'amitié : barbecue, quiches, gâteaux et tartes ont été partagés dans la gaieté
et la bonne humeur.
Apprendre à connaître ses voisins en toute simplicité, pour mieux vivre
ensemble, c'est déjà le début de la solidarité.
la Place des Epiliers
La place avec les Epiliers en 1838
Ce n'est qu'à dater du XVIe siècle que le mot portique fut introduit dans le langage des architectes. Mais si le mot n'existait pas pendant le moyen âge, en français, on possédait l'ordonnance. On disait porche, si le portique avait peu d'étendue et se présentait devant l'entrée d'un édifice; cloistre, s'il entourait une cour; piliers, s'il se développait devant des façades de maisons ou de palais sur la voie publique ou sur un préau
Les vignettes des manuscrits des IXe et Xe siècles montrent assez fréquemment des portiques composés de colonnes avec arcades que l'on fermait au moyen de draperies: on en voit de figurées dans la tapisserie de Bayeux. Toutefois il ne paraît pas que pendant le moyen âge on ait élevé, comme pendant l'antiquité grecque et romaine, des portiques uniquement destinés à servir de promenoirs et d'abri aux habitants d'une cité. Ils faisaient toujours partie d'un édifice, se développaient sous des maisons, sur la voie publique.
Ce sont de simples piliers portant un appentis ou des poitrails, et soutenant alors des étages supérieurs, ou bien des arcades reposant sur des colonnes; des pieds-droits; et donnant un couvert lambrissé ou voûté
Avant la construction de l'Hôtel de ville actuel de Paris, les bourgeois de la Cité se réunissaient dans des maisons situées sur la place de Grève, et désignées sous le nom de maisons aux piliers, parce qu'elles laissaient à rez-de-chaussée, sur la voie publique, un portique composé de piles de pierre supportant des poitrails avec étages supérieurs. On disait aussi les piliers des halles de Paris, pour désigner les portiques pratiqués dans les maisons entourant la place du marché et qui servaient d'abri aux acheteurs. Beaucoup de villes du moyen âge avaient leurs maisons bâties sur des portiques; mais ceux-ci ne présentaient jamais une architecture uniforme, chacun disposait son portique comme bon lui semblait: ce qui donnait à ces allées couvertes un aspect des plus pittoresques.
Histoire des rues adjacentes de la Gde Place
AUGUSTE TINCHANT (1892-1940)
Est né le 28 août 1892 à Marey, dans les Vosges.
Il était le fils ainé d'une modeste famille de sabotiers de 5 enfants dont il partagea la simple vie jusqu'à son départ aux Armées le 2 août 1914 à 22 ans.
Il était pourvu d'une excellente instruction primaire et avait obtenu son Certificat d'Etudes.
Ardent patriote, la Grande Guerre (1914-1918) allait mettre en relief ses qualités de courage, de dévouement et d'héroïsme.
Il est incorporé le 2 août 1914. Successivement il prend part aux combats sur l'Aisne, au Mesnil-les-Hurlus, à Notre-Dame de Lorette, à Verdun, au Bois de Belleau. Il est blessé 4 fois, de soldat à Sous-lieutenant il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur le 9 juin 1918. Il a également reçu la Croix de Guerre à 5 Palmes et étoiles, la Médaille Militaire Anglaise, La croix de St-Georges de Russie.
Il a été pendant 18 ans Secrétaire de la Mairie de Jouarre et Président à la section des anciens combattants.
Le 13 juin 1940, à 9 heures du matin, resté le dernier à son poste à la Mairie, il procédait à l'évacuation derniers habitants. Il venait de faire arrêté un camion militaire et parlait à un des conducteurs, près du pan coupé qui se trouve à l'angle de la mairie, quand un obus fusant vint éclater à cet endroit. Le soldat eut deux jambes coupées et mourut quelques instants après. Mr Tinchant eu le bras gauche sectionné, une grande entaille à la cuisse et un autre éclat dans la hanche. Tombé sur le trottoir, perdant son sang en abondance, deux cantonniers le transportèrent sur sa demande dans son bureau à la mairie. Il demanda un verre d'eau et prononça ces mots « ils m'ont eu, au revoir les gars ». Il est mort victime du devoir, à son poste, en service commandé à l'âge de 48 ans.
Ces concitoyens ont voulu perpétuer sa mémoire en donnant son nom à une place de la commune.
Extrait du discours de Ch. CHALAMON. Président du Conseil Général de Seine et Marne.
Né en 1349 à Villers-sur-Rognon, hameau de la commune d'Aulnoy près de Coulommiers.
A l'âge de 8 ans il fut chargé pendant 6 mois de garder les oies et oisons au lieudit de Villiers, puis pendant 1 an les pourceaux à la ferme de Nolongue à Jouarre.
A l'âge de 11 ans on lui confia alors 420 agneaux, puis 120 moutons.
A 14 ans il quitta Nolongue pour Messy (près de Claye Souilly) où il s'occupa de 200 brebis portières pendant deux ans.
Le propriétaire de Messy, Messire Mathieu de Pontmalain, seigneur de Tueil et conseiller du roi au parlement de Paris, le remarqua et le désigna pour remplir l'office d'intendant du domaine de l'hôtel de Messy.
Pendant 3 ans il rempli cet office, tout en soignant ses moutons.
Il partit alors pour Paris en qualité d'intendant de Messire Arnoul de Grand-Pont, trésorier de la Sainte Chapelle, ses moments de loisirs lui permirent d'étudier et 14 ans plus tard au décès de son maître, il entra au service de Messire Jehan de Hetomesnil, conseiller du roi, maître des requestres et chanoine de la Sainte Chapelle.
A la demande du roi Charles V, dont il fut le secrétaire, il écrivit en 1379, un
« Traité de l'Estat Science et pratique de l'art de la bergerie »
Un livre original, le premier traité d'agriculture écrit en français, livre qui pendant plusieurs siècles devint le guide pour l'élevage des troupeaux de moutons.
Il mourut en 1415.
Son ouvrage compte 47 chapitres dans lesquels il parle des règles à observer pour l'élevage des moutons, des soins, des maladies et leurs remèdes et du chien de berger.
« Ne parle que à la bonne foy
A tous les subtils pastoureaux prie
Qu'ils reçoivent en gré sa loy
Vivant sans soucy, sans esmoy
A esté de ville en village
Où il composa sous un may
L'art de bergers en son usage »
Extrait de l'ouvrage de Jehan de Brie
La Société d'Agriculture de Meaux fit ériger en sa mémoire en 1909 un monument à l'intersection des routes de Coulommiers et Rebais.
Histoire de la Grande Place : l'exposition
Dimanche 16 mai 2010
Dimanche 16 mai de 14 heures à 18 heures, notre Association a organisé une exposition concernant la Grande Place.
Des panneaux retraçant l'histoire de la Place des Epiliers, devenue aujourd'hui
la Grande Place : des photos, des gravures et cartes postales ont fait voyager
les visiteurs à travers le temps, tout en ravivant les souvenirs.
Un diaporama de trois minutes, sur la Libération de Jouarre par les troupes canadiennes et américaines ont ému les plus anciens...
La Fête des Voisins 28 mai 2010
Cette année encore, notre Association organise la
Fête des Voisins dans environ 13 quartiers de Jouarre, ce ne sont pas moins de 400 personnes qui vont se réunir pour partager le verre de l'Amitié.
Les quartiers déjà connus : rue des Pleux, rue de la Chapelle, rue de
la Pierre, rue du Marteroy, Courcelles, Romeny, Vanry, rue du Gl Leclerc......
La Fête des Voisins, soirée très facile à organiser :
il vous suffit de mettre une table dans un endroit en sécurité pour les
enfants (porche, cour, jardin etc...), de lancer les invitations autour de
chez vous à vos voisins et le tour est joué.
Cette initiative permet de se retrouver le temps d'une soirée entre voisins
autour d'un buffet, chacun apportant sa contribution sous forme de boissons,
ou de plats à déguster (pensez aux enfants...).
Les nouveaux arrivants seront ainsi accueillis, le but étant de faire
connaissance ou partager un moment de convivialité
